Coraline Meslin – Interview Passion Supply Chain

Cora­line Mes­lin  – Methods & Solu­tions Pro­ject Mana­ger  – Sup­ply Plan­ning & Pro­duc­tion Plan­ning Groupe Lac­ta­lis se prête au jeu de l’interview Pas­sion Sup­ply Chain.

photo de Coraline Meslin Methods & Solutions Project Manager - Supply Planning & Production Planning - Interview Passion Supply Chain

Interview Passion Supply Chain

Coraline, on aimerait en savoir un peu plus sur vous…

Ori­gi­naire de Bre­tagne, à la suite de mon bac­ca­lau­réat scien­ti­fique j’ai déci­dé de quit­ter ma région natale. J’ai inté­gré un pro­gramme en école de com­merce à La Rochelle. 

Puis j’ai pour­sui­vi mon par­cours un peu plus en réa­li­sant un mas­tère spé­cia­li­sé en Sup­ply Chain à Kedge Bordeaux.

Le démar­rage de ma car­rière pro­fes­sion­nelle s’est opé­ré au sein de la pres­ti­gieuse socié­té Acco­rho­tel : une immer­sion dans l’u­ni­vers effer­ves­cent de la capi­tale pari­sienne ! Cette expé­rience a ouvert la voie pour inté­grer le groupe Saint-Gobain Dis­tri­bu­tion Bâti­ment France lors de mon année d’al­ter­nance à l’ISLI.

Cette oppor­tu­ni­té d’al­ter­nance s’est révé­lée être un trem­plin vers mon pre­mier CDI. CDI que j’ai décro­ché quelques mois avant l’a­vè­ne­ment de la pan­dé­mie de Covid-19. 

Mon rôle exi­geant au sein de cette entre­prise à la pointe de la dis­tri­bu­tion, axée sur la livrai­son en j+1, m’a per­mis de m’é­pa­nouir rapi­de­ment. J’ai eu l’op­por­tu­ni­té de tou­cher à tous les aspects de la sup­ply chain en amont, tout en déve­lop­pant des col­la­bo­ra­tions étroites avec les dépar­te­ments mar­ke­ting et achats. 

Par la suite, une autre étape m’a conduit à rejoindre l’é­quipe stra­té­gique du Sales and Ope­ra­tions Plan­ning (S&OP) de la socié­té Nuxe.

Début 2023, j’ai sou­hai­té quit­ter la région pari­sienne pour me rap­pro­cher de ma région natale. 

Mon poste actuel consti­tue un nou­veau défi exci­tant. J’ai inté­gré le groupe Lac­ta­lis basé à Laval en Mayenne, une grande entre­prise fami­liale en forte expan­sion dans l’u­ni­vers de l’a­groa­li­men­taire. Cette socié­té ambi­tieuse pro­pose des pro­jets sti­mu­lants et chal­len­geants au quo­ti­dien. Un nou­veau cha­pitre de ma car­rière pro­fes­sion­nelle qui s’an­nonce captivant.

Comment avez-vous géré la crise Covid de 2020 entre éloignement physique lié aux confinements et difficultés d’approvisionnement ?

Durant la crise sani­taire, j’oc­cu­pais depuis quelques mois mon pre­mier poste en tant que ges­tion­naire des Flux et amé­lio­ra­tion de la per­for­mance four­nis­seurs chez Saint-Gobain, spé­ci­fi­que­ment pour l’en­ti­té Cedeo. 

Au début de cette période déli­cate, l’en­semble des entre­pôts et maga­sins demeu­rait opé­ra­tion­nel, mal­gré la mise en chô­mage par­tiel de la majo­ri­té de mes col­lègues au siège. 

Mon rôle englo­bait la ges­tion des four­nis­seurs, des stocks et des com­mandes pour la caté­go­rie de pro­duits de la salle de bain. Et ce, tout en coor­don­nant le déploie­ment des articles liés à la COVID-19, tels que les gels, les masques et les pro­tec­tions en plexi­glas, pour l’en­semble des sites du groupe.

Alors que la situa­tion évo­luait, le télé­tra­vail à 100% a été ins­tau­ré. Cette tran­si­tion a ajou­té une couche de com­plexi­té à mes res­pon­sa­bi­li­tés. Elle a néces­si­té une adap­ta­tion rapide aux nou­veaux défis de la coor­di­na­tion à distance. 

La ges­tion de crise est deve­nue encore plus cru­ciale, exi­geant une rigueur accrue et une capa­ci­té à régu­ler le stress. S’est ajou­tée à cela, la charge de tra­vail sup­plé­men­taire résul­tant de la dis­tri­bu­tion des pro­duits essen­tiels. C’est dire à quel point l’a­dap­ta­bi­li­té et la poly­va­lence sont deve­nues des com­pé­tences essen­tielles pour faire face à ces défis. 

Je pense que la pra­tique régu­lière du sport a joué un rôle signi­fi­ca­tif dans ma capa­ci­té à main­te­nir un équi­libre entre vie pro­fes­sion­nelle et per­son­nelle. Cela fait plus de 20 ans que je pra­tique l’équitation.  Et depuis le Covid, je fais du fit­ness en salle et de la course à pied. Le sport m’a vrai­ment aidée à faire face aux pres­sions de la situa­tion excep­tion­nelle que nous vivions.

En tant que Methods & Solutions Project Manager, comment appréhendez-vous la Supply Chain et pensez-vous que les entreprises devraient repenser leurs stratégies de chaîne d’approvisionnement ?

J’a­borde la ges­tion de la sup­ply chain de manière intui­tive en main­te­nant une vigi­lance constante sur les évo­lu­tions et les inno­va­tions dans ce domaine dynamique.

Je suis convain­cue que les entre­prises devraient adop­ter une approche simi­laire. C’est à dire res­ter atten­tives et constam­ment à l’af­fût des nou­velles tech­niques et tech­no­lo­gies liées à la chaîne d’approvisionnement.

Cette vision proac­tive implique une volon­té d’ac­qué­rir et de com­prendre les der­nières avan­cées dans le domaine, afin d’op­ti­mi­ser les pro­ces­sus logis­tiques et d’ac­croître l’ef­fi­ca­ci­té opérationnelle. 

En res­tant infor­mées sur les nou­velles ten­dances, les socié­tés peuvent non seule­ment main­te­nir leur com­pé­ti­ti­vi­té, mais éga­le­ment capi­ta­li­ser sur des oppor­tu­ni­tés d’a­mé­lio­ra­tion conti­nue, assu­rant ain­si une adap­ta­tion agile aux exi­gences chan­geantes du marché.

Cette démarche stra­té­gique devrait contri­buer à ren­for­cer la rési­lience des entre­prises et à garan­tir une ges­tion de la sup­ply chain ali­gnée sur les meilleurs stan­dards de l’industrie.

Coraline, quel métier vous faisait rêver lorsque vous étiez enfant ?

Depuis mon enfance, le simple plai­sir de me pro­me­ner et de cueillir des fleurs pour les offrir a tou­jours été pro­fon­dé­ment ancré en moi. 

À cette époque, mon rêve le plus cher était de deve­nir fleu­riste sur les marchés. 

Pour moi, l’i­dée de vendre des fleurs ne se rédui­sait pas à un simple métier. Elle repré­sen­tait une véri­table oppor­tu­ni­té de répandre de petits éclats de bon­heur. Cha­cun des bou­quets que je confec­tion­nais durant cette période de ma vie deve­nait ain­si un mes­sa­ger de posi­ti­vi­té, appor­tant des nuances flo­rales douces de manière pla­ni­fiée ou, par­fois, de manière com­plè­te­ment imprévue.

Une personne change en moyenne 6 fois de carrière au cours de sa vie, quel sera votre futur emploi ?

Je trouve une réelle pas­sion dans le domaine où je tra­vaille actuel­le­ment. Il cor­res­pond par­fai­te­ment à mes aspi­ra­tions du moment. 

Mon enthou­siasme envers l’a­ve­nir est pal­pable. Je sou­haite conti­nuer à exer­cer un métier qui me sti­mule intel­lec­tuel­le­ment en permanence. 

En outre, le contact avec autrui est une véri­table source d’éner­gie pour moi. Ma soif d’ap­prendre et de me déve­lop­per est insatiable. 

Évo­luer au sein d’un envi­ron­ne­ment quo­ti­dien sti­mu­lant est une aspi­ra­tion qui me motive plei­ne­ment, et je suis déter­mi­née à atteindre cet épa­nouis­se­ment continu.

Parlez-nous de votre parcours et de vos expériences professionnelles ?

J’ai par­cou­ru une for­ma­tion aca­dé­mique diver­si­fiée, débu­tant avec un Bache­lor en Busi­ness et une spé­cia­li­sa­tion en Entre­pre­neu­riat à Exce­lia. Cette période m’a don­né une solide com­pré­hen­sion des prin­cipes fon­da­men­taux du monde des affaires. Elle a jeté les bases de mes com­pé­tences entrepreneuriales. 

En paral­lèle, j’ai sui­vi une Licence de Ges­tion à IAE France, conso­li­dant mes connais­sances en finance, mar­ke­ting et res­sources humaines.

Mon par­cours aca­dé­mique s’est clô­tu­ré avec l’ob­ten­tion d’un Mas­ter en Logis­tique et Sup­ply Chain ISLI à KEDGE Busi­ness School en 2019, réa­li­sé en alter­nance chez Saint Gobain. Cette phase a été mar­quée par une spé­cia­li­sa­tion pous­sée dans la ges­tion stra­té­gique des chaînes d’ap­pro­vi­sion­ne­ment. Elle a ren­for­cé ma com­pré­hen­sion opé­ra­tion­nelle et ana­ly­tique du domaine. 

Ces études ont consti­tué une pro­gres­sion natu­relle, pas­sant d’une base solide en ges­tion d’en­tre­prise à une exper­tise avan­cée en logis­tique et sup­ply chain. Cette for­ma­tion diver­si­fiée a conso­li­dé mes com­pé­tences tout en élar­gis­sant ma pers­pec­tive sur les aspects variés du monde des affaires.

De plus, j’ai eu l’opportunité de res­ter chez Saint Gobain, en inté­grant une des filiales pour gérer le péri­mètre de pro­duits de la salle de bain. J’ai alors col­la­bo­ré avec les achats, le mar­ke­ting, et les entre­pôts dans le cadre de l’optimisation des stocks, l’a­na­lyse des per­for­mances. J’ai pu mettre en place de nou­veaux pro­cess auprès de la filiale CEDEO et des four­nis­seurs du périmètre.

Quel a été le déclic qui vous a amenée à vous intéresser à la Supply Chain ?

Au cours de mes années pas­sées à l’IAE de La Rochelle, j’ai eu l’op­por­tu­ni­té d’ap­pro­fon­dir mes connais­sances dans le domaine de la ges­tion de la pro­duc­tion à tra­vers des cours dédiés. Ces ensei­gne­ments m’ont per­mis d’ex­plo­rer diverses notions, métho­do­lo­gies et objec­tifs inhé­rents à la ges­tion de la pro­duc­tion. C’est au sein de ces cours que j’ai pu plon­ger dans l’u­ni­vers com­plexe de la sup­ply chain, décou­vrant ain­si des concepts essentiels.

Dès le com­men­ce­ment de cette immer­sion, deux thé­ma­tiques ont par­ti­cu­liè­re­ment cap­ti­vé mon inté­rêt : la réso­lu­tion des pro­blèmes et l’op­ti­mi­sa­tion des oppor­tu­ni­tés dans le contexte de la sup­ply chain. Ces aspects ont consti­tué le cœur des ensei­gne­ments, sus­ci­tant en moi un vif enthou­siasme pour les défis inhé­rents à la ges­tion opé­ra­tion­nelle et stra­té­gique des flux logistiques.

Vous avez des expériences en industries de l’habitat, de la cosmétique et du lait : ces différentes missions vous ont-elles apporté un angle de vue particulier ?

Explo­rer divers sec­teurs au sein de la sup­ply chain confère une poly­va­lence pro­fes­sion­nelle signi­fi­ca­tive, offrant une com­pré­hen­sion glo­bale des pro­ces­sus logistiques. 

La fra­gi­li­té des pro­duits pour les parois de douche, les dimen­sions des pro­duits, la ges­tion de la date de péremp­tion en pro­duc­tion et en dis­tri­bu­tion, et la néces­si­té de res­ter à jour avec les évo­lu­tions régle­men­taires… Cette diver­si­té ren­force l’a­dap­ta­bi­li­té en s’ex­po­sant à des défis propres à chaque secteur. 

Paral­lè­le­ment, ces expé­riences favo­risent la construc­tion natu­relle d’un réseau pro­fes­sion­nel éten­du, pro­pice à l’é­change d’i­dées et à la décou­verte de meilleures pratiques.

En outre, la varié­té des sec­teurs ren­force la capa­ci­té à anti­ci­per et à gérer les risques spé­ci­fiques à chaque seg­ment, contri­buant ain­si à une chaîne logis­tique plus robuste.

Quel a été votre plus gros challenge ?

Mon défi majeur a rési­dé dans la ges­tion de la mise à dis­po­si­tion des outils pen­dant la période de la COVID-19 pour toutes les équipes des maga­sins et entre­pôts CEDEO en France. En tant que jeune diplô­mée, j’ai dû main­te­nir un tem­pé­ra­ment calme face aux divers évé­ne­ments et aux nou­velles liées à la situa­tion poli­tique natio­nale ain­si qu’à la poli­tique interne de la société.

Cette expé­rience a néces­si­té une adap­ta­bi­li­té rapide et une ges­tion effi­cace du stress dans un contexte en constante évo­lu­tion. Elle a mis en lumière ma capa­ci­té à rele­ver des défis com­plexes et à assu­rer la conti­nui­té des opé­ra­tions dans des cir­cons­tances exceptionnelles.

Quelles sont les difficultés liées à la nature de votre métier ?

La com­plexi­té logis­tique consti­tue l’un des défis majeurs dans le domaine de la sup­ply chain.

La ges­tion d’une chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment implique la coor­di­na­tion de mul­tiples élé­ments, depuis la sélec­tion des four­nis­seurs jus­qu’à la dis­tri­bu­tion des pro­duits aux consom­ma­teurs finaux. 

Les divers maillons de cette chaîne com­prennent les entre­pôts, les trans­por­teurs, les par­te­naires logis­tiques, les points de vente, et bien d’autres. Chaque acteur opère avec ses propres pro­ces­sus, tech­no­lo­gies, et délais, ajou­tant une couche de com­plexi­té à la coor­di­na­tion globale.

L’op­ti­mi­sa­tion de cette logis­tique requiert une connais­sance appro­fon­die de chaque étape du pro­ces­sus, ain­si qu’une capa­ci­té à anti­ci­per et à résoudre rapi­de­ment les pro­blèmes potentiels.

Les pro­fes­sion­nels de la sup­ply chain doivent constam­ment jon­gler avec des variables telles que les varia­tions de la demande, les retards de livrai­son, et les fluc­tua­tions des coûts logistiques.

La recherche conti­nue d’ef­fi­ca­ci­té opé­ra­tion­nelle dans ce contexte com­plexe est essen­tielle pour assu­rer une ges­tion fluide de la chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment et répondre aux attentes des clients.

Quel est votre meilleur souvenir ?

La col­la­bo­ra­tion étroite avec les four­nis­seurs, la ges­tion des stocks pour répondre aux varia­tions sai­son­nières et la recherche de solu­tions logis­tiques effi­caces sont autant de défis aux­quels les pro­fes­sion­nels de la Sup­ply Chain cos­mé­tique font face. 

La néces­si­té d’as­su­rer une tra­ça­bi­li­té com­plète des ingré­dients, de res­pec­ter les normes de qua­li­té, et de s’a­dap­ter rapi­de­ment aux chan­ge­ments dans les pré­fé­rences des consom­ma­teurs font de ce domaine un ter­rain fer­tile pour l’in­no­va­tion et la crois­sance professionnelle. 

En dépit de ces défis, contri­buer au lan­ce­ment réus­si de pro­duits qui cap­tivent le mar­ché, apporte une satis­fac­tion par­ti­cu­lière à ceux qui tra­vaillent dans ces métiers dynamiques.

Si vous pouviez décrire votre métier en une image ?

L’i­dée de pen­sée « out of the box » peut être illus­trée par des élé­ments qui dépassent les limites conven­tion­nelles de la conception.

Ima­gi­nons une jar­di­nière à fleurs non seule­ment uti­li­sée pour ses fonc­tions clas­siques de jar­di­nage, mais éga­le­ment inté­grée de manière inno­vante dans un espace archi­tec­tu­ral ou urbain. 

Les plantes pour­raient débor­der du bac, s’é­ten­dant de manière créa­tive sur des sur­faces adja­centes, sym­bo­li­sant ain­si une approche non conven­tion­nelle de l’u­ti­li­sa­tion de l’espace.

photo d'une maison en béton brun et gris avec fleurs en jardinières de Lucija-ros

Cette repré­sen­ta­tion visuelle illustre com­ment la pen­sée « out of the box » peut trans­cen­der les attentes tra­di­tion­nelles. Tout comme l’in­té­gra­tion de solu­tions créa­tives dans la ges­tion de la sup­ply chain peut trans­cen­der les normes conven­tion­nelles pour amé­lio­rer l’ef­fi­ca­ci­té et la compétitivité.

Les enjeux de la Supply Chain sont passionnants. Si vous deviez convaincre des étudiants de s’intéresser aux métiers de la Supply Chain de l’industrie cosmétique : que leurs diriez-vous ?

Les métiers de la Sup­ply Chain dans l’in­dus­trie cos­mé­tique sont tout aus­si pas­sion­nants et complexes.

Le lan­ce­ment de nou­veaux pro­duits y est par­ti­cu­liè­re­ment sti­mu­lant. L’in­tro­duc­tion de nou­velles for­mu­la­tions, de gammes inno­vantes et de pro­duits ten­dance exige une coor­di­na­tion pré­cise à chaque étape : depuis la concep­tion jus­qu’à la dis­tri­bu­tion mondiale. 

En outre, les fluc­tua­tions rapides des ten­dances et la demande chan­geante du mar­ché rendent la ges­tion de la chaîne d’ap­pro­vi­sion­ne­ment dans l’in­dus­trie cos­mé­tique par­ti­cu­liè­re­ment dynamique.

Mer­ci d’avoir par­ti­ci­pé à l’interview Pas­sion Sup­ply Chain Cora­line !

À propos du Groupe Lactalis

Le Groupe Lac­ta­lis c’est un savoir-faire lai­tier unique. Pré­sent sur l’ensemble des caté­go­ries lai­tières (lait de consom­ma­tion, ultra-frais, fro­mage, beurre, crème et ingré­dients lai­tiers), nous déve­lop­pons sur le long terme un por­te­feuille d’une cen­taine de marques, com­po­sé de grandes marques emblé­ma­tiques comme de marques locales ou régio­nales. Dans le res­pect des cultures ali­men­taires et des modes de consom­ma­tion de chaque pays, nous por­tons l’ambition d’offrir au plus grand nombre des pro­duits lai­tiers sains, gour­mands et accessibles.