IATA – International Air Transport Association – définition

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IATA regroupe la majorité des compagnies aériennes du monde

IATA signi­fie Inter­na­tio­nal Air Trans­port Asso­cia­tion (Asso­cia­tion Inter­na­tio­nale du Trans­port Aérien, en français).

C’est une asso­cia­tion qui regroupe la majo­ri­té des com­pa­gnies aériennes du monde, soit près de 240 com­pa­gnies aériennes membres.

Elle ras­semble ain­si les prin­ci­pales com­pa­gnies aériennes de trans­port de pas­sa­gers et de fret du monde, qui repré­sentent 84% du tra­fic aérien mon­dial.

Ses missions

  • favo­ri­ser le déve­lop­pe­ment du trans­port aérien en uni­fiant et en coor­don­nant les normes et les règle­ments internationaux
  • inter­ve­nir dans les domaines de la sécu­ri­té des pas­sa­gers, du fret aérien, dans l’a­mé­lio­ra­tion et la moder­ni­sa­tion des ser­vices mais aus­si la réduc­tion et l’op­ti­mi­sa­tion des coûts

L’association a ain­si pro­cé­dé à une iden­ti­fi­ca­tion des aéro­ports et des com­pa­gnies aériennes du monde entier par des codes « IATA » uniques (3 lettres pour les aéro­ports et 2 lettres pour les com­pa­gnies). Ces codes servent de stan­dards lors d’é­changes d’in­for­ma­tions entre les acteurs du mar­ché aérien. Ils apportent une grande sim­pli­fi­ca­tion de ces échanges et faci­litent le déve­lop­pe­ment du billet électronique.

Les carac­tères net­te­ment visibles sur les éti­quettes à bagages atta­chés aux comp­toirs d’en­re­gis­tre­ment à l’aé­ro­port sont l’un des exemples d’u­ti­li­sa­tion de ces codes.

L’at­tri­bu­tion de ces codes est régie par la réso­lu­tion IATA 763. Elle est admi­nis­trée par le siège de l’IA­TA à Mont­réal. Les codes sont publiés deux fois par an dans le réper­toire de codi­fi­ca­tion IATA Airline2.

IATA pré­voit éga­le­ment des codes pour les gares fer­ro­viaires et pour les enti­tés de manu­ten­tion de l’aéroport.

En savoir plus

Petite histoire de l’International Air Transport Association – IATA

Le besoin d’i­den­ti­fi­ca­tion des aéro­ports est né avec l’ap­pa­ri­tion des pre­mières lignes com­mer­ciales (période 1914–1930). Le sys­tème de codi­fi­ca­tion exis­tant du Natio­nal Wea­ther Ser­vice amé­ri­cain est alors repris. Chaque ville équi­pée d’une sta­tion météo­ro­lo­gique est décrite par deux lettres.

Par exemple : LA pour Los-Angeles ou PH pour Phoe­nix.

Néan­moins, dès les années 30, ce sys­tème s’est révé­lé insuf­fi­sant. Les com­pa­gnies aériennes ont alors opté pour un sys­tème à trois lettres (offrant 26³ = 17576 com­bi­nai­sons possibles).

De nom­breux aéro­ports exis­tants et ayant déjà un iden­ti­fiant à deux lettres ont alors fait le choix de sim­ple­ment rajou­ter un X à leur suite.

Exemples : Los Angeles est ain­si deve­nu LAX, Phoe­nix est deve­nu PHX… etc.

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